Bien dormir est indispensable pour rester en bonne santé, mais trop dormir n’est pas nécessairement un gage de la qualité du sommeil. Quand on parle de troubles du sommeil, on pense plus souvent à l’insomnie qu’à l’excès de sommeil.
Pourtant, un sommeil prolongé n’est pas meilleur pour la santé et peut cacher des conséquences graves. Désirez-vous connaître les points néfastes de l’excès de sommeil ? Si oui, en voici quelques-uns.
Fatigue accrue
Les matelas emma sont connus pour leur soulagement optimal des points de pression. Ils donnent ainsi envie de prolonger son sommeil. Même en adoptant ces types de matelas, il importe de savoir que l’excès de sommeil n’est, en aucun cas, bénéfique pour la santé. Trop dormir ne fait pas disparaître la fatigue, bien au contraire.
Dormir trop longtemps provoque un manque de repère et un dérèglement complet du corps. L’organisme envoie des signaux contradictoires au cerveau entraînant la somnolence tout au long de la journée.
Douleur accrue
Bien qu’il puisse sembler intuitif de se reposer davantage, les recherches montrent que dans certains cas, trop de sommeil peut exacerber les symptômes. Les maux de dos peuvent s’aggraver lorsqu’on passe trop de temps au lit.
L’excès de sommeil peut également déclencher des migraines et des céphalées de tension. La meilleure façon de l’éviter consiste à établir une routine du sommeil régulière même quand vous utilisez un matelas emma.
Fertilité altérée
Une étude a révélé que les femmes qui dormaient 7 à 8 heures avaient les meilleures chances de concevoir. Les dormeurs modérés avaient les taux de grossesse les plus élevés (53%) par rapport à ceux dormant six heures ou moins (46%) et ceux dormant neuf à onze heures (43%).
Les auteurs de l’étude suggèrent que le sommeil en dehors de la plage normale pourrait affecter les hormones et les cycles circadiens. Cet état physique imposé par le choix de sommeil altère donc la fertilité.
Tolérance au glucose altérée
La tolérance au glucose fait référence à la capacité de l’organisme à traiter les sucres. Une intolérance au glucose est associée à la résistance à l’insuline. Cette dernière constitue donc un facteur de risque de diabète de type 2 et de maladie cardiaque.
Une étude canadienne a examiné les habitudes de vie de 276 personnes sur six ans. Cette étude conclut que les personnes ayant des durées de sommeil longues étaient plus susceptibles de développer une intolérance au glucose et un diabète que les dormeurs normaux (20% contre 7%).
Risques de prise de poids
Selon les données de l’étude canadienne précédente, les chercheurs ont également trouvé des liens entre prise de poids et sommeil. Les dormeurs de longue durée ont pris plus de poids que les dormeurs normaux, soit entre 1,58 kg et 1,98 kg.
Ils étaient plus susceptibles de connaître une prise de poids significative. Les personnes dormant plus de neuf heures sont plus susceptibles de devenir obèses que celles qui dorment normalement.
Risque de douleurs thoracique
En utilisant les informations de la grande enquête nationale sur la santé et la nutrition, les chercheurs ont établi un lien entre le sommeil de longue durée et un risque de maladie et d’accident vasculaire cérébral.
L’étude a révélé que les personnes dormant plus de huit (8) heures par nuit étaient deux fois plus susceptibles d’avoir l’angine de poitrine.
Risque d’AVC plus élevé
Une étude récente a examiné les données d’environ 9 700 Européens sur une période de 11 ans. Les personnes qui ont dormi plus de huit heures étaient 46 % plus susceptibles d’avoir subi un AVC au cours de la période d’étude.
Les personnes dont la durée de sommeil avait augmenté au cours de l’étude présentaient un risque d’AVC quatre fois plus élevé que les dormeurs réguliers.
Risque de mortalité plus élevé
En plus de tous les autres problèmes de santé (obésité, maladies cardiaques et accidents vasculaires cérébraux), un sommeil plus long que la normale est également lié à un risque de décès plus élevé.
D’autres études ont montré que le sommeil prolongé est également associé à de nombreuses autres affections. La sclérose en plaques, l’asthme et la dépression peuvent découler d’un excès de sommeil.